Malachi Farell fait souvent usage de technologies (moteurs, vérins, électroniques, variateur, lumière, etc...) pour créer ses installations. Voici ici, l’exemple d’une création classée « contemporaine » mais qui pourrait aussi être classée « numérique » au vue de l’ingénierie mis en jeu.
Lorsqu’on expérimente cette installation qui a été acheté par le musée d’art contemporain du MacVal en 2011, on est, en tant qu’amateur d’art numérique, surpris par la façon dont les différents éléments s’animent et nous en met plein les sens.
Le scénario mis en place et l’utilisation pertinente des technologies, efface cette dernière lorsqu’à contrario, beaucoup d’oeuvres d’art dit « numérique » les met en avant.
L’art numérique pour s’imposer dans les musées devra, au delà des créations à base de concepts technologiques, pouvoir dégager une intention plus « artistique ».
L’art numérique possède cette facette, qui cherche par sa nature à plaire, et cède aussi de plus en plus vers une utilisation événementielle et marketing pour servir l’entreprise et sa communication.
On ne peut lui en vouloir car, elle y est propice et notre époque la pousse dedans mais cela dessert sa voie vers le chemin muséal au même rang que l’art contemporain.